Choix de l’isolant
L’isolation des pans de sous-toiture est composée de plusieurs éléments.
L’isolant lui-même (laine minérale, animale ou végétale).
Un écran pare-vapeur côté combles (destiné initialement à éviter la condensation de gagner l’isolant et servant aujourd’hui à en assurer l’étanchéité à l’air).
Un parement (plaque de plâtre ou lambris) décoratif fixé sur ossatures métalliques.
Différents types d’isolants existent. Les laines minérales (de verre ou de roche) sont imputrescibles, et leur qualité isolante (définie par le coefficient de conductivité thermique ou lambda) est facilement contrôlable. Les laines animales (mouton, plumes de canard) et les laines végétales (chanvre, lin, cellulose, coton) sont considérées comme plus naturelles ; elles contiennent néanmoins différents produits pour les rigidifier – polyester, les ignifuger et les protéger contre les insectes – sel de bore).
Choisir le meilleur isolant pour les combles dépendra de vos besoins, à évaluer selon quatre critères principaux : conductivité thermique (pouvoir isolant du matériau), résistance thermique (dépend de l’épaisseur de l’isolant), tenue à l’humidité et coût.
Techniques d’isolation des combles
La pose classique actuelle consiste à placer une ou deux couches croisées d’isolants, l’une entre les chevrons, l’autre perpendiculairement à ceux-ci, embrochée sur des suspentes elles-mêmes fixées à la charpente, et permettant de recevoir les plaques de parement, après interposition du pare-vapeur (ou membrane frein-vapeur). Cette solution est rapide et efficace. Elle permet d’obtenir une résistance thermique ® de 5 pour 20 cm d’épaisseur.
Dans le cas de combles perdus (non aménageables), l’isolation pourra se faire de deux manières :
L’isolant est soufflé : laine de verre, de roche, fibre de bois ou ouate de cellule sont pratiques à utiliser pour isoler des zones difficiles d’accès. On parle alors d’isolation des combles par soufflage.
L’isolant est déroulé : en une ou deux couches, plus ou moins épaisses, le matelas isolant est déroulé sur un plancher plat. Ce procédé est simple et peu coûteux.
Lors de vos travaux d’isolation des combles, le moindre pont thermique doit être traité : n’oubliez pas d’isoler vos fenêtres de toit, penser au mur pignon !
Il ne faut pas oublier d’isoler le mur pignon de la maison. Cette paroi verticale peut être traitée de deux façons selon sa nature :
- si la maçonnerie est irrégulière, on établira une ossature sur rail métallique permettant de recevoir l’isolant et de monter le parement en plaque de plâtre (un peu comme les pans de sous-toiture)
- si la maçonnerie est régulière, (parpaings ou briques, par exemple), on pourra coller directement dessus des panneaux composites constitués d’une couche d’isolant (laine minérale ou mousse) et d’une plaque de plâtre.
Chiffrer le coût d’isolation des combles
Le prix d’isolation des combles dépendra de plusieurs critères :
La taille et le type de zone à isoler : toiture inclinée ou plate, sol…
La qualité et le prix des matériaux choisis.
Le coût de la pose : travaux réalisés par vous-même ou par un professionnel
Le confort souhaité : combles aménagés en chambre ou combles perdus, l’isolation ne sera pas la même.
Sachez qu’il existe des aides financières en faveur de l’amélioration de l’habitat et en particulier de l’isolation. Différents dispositifs existent, tels que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), un taux de TVA réduit, l’éco-prêt à taux zéro o